....mon premier jour en tant que volontaire associative à l’AMVCC. Non, en fait cette histoire, elle a plutôt commencé le dimanche 9 avril 2006, quand j’ai pris le train de la gare du Nord jusqu’à Anizy. Ca faisait quelques temps que j’avais envie de faire un stage Rempart. J’étais en année sabbatique, je cherchais quoi faire de ma vie quand je me suis dit que j’aimais l’histoire et étais très attachée au concept de développement durable, donc que le patrimoine était ma voie. Alors je me suis replongée dans le catalogue Rempart et, comme une évidence, mon choix s’est porté sur le stage de forge de Coucy-le-Château. J’ai donc pris le train pour une région totalement inconnue, un château dont je n’avais jamais entendu parler, une technique à apprendre dont je connaissais strictement rien et aucune expérience des chantiers de bénévoles. Romain et Bertrand sont venus nous chercher à la gare. Sur le trajet, Bertrand nous a demandé si nous étions inscrites au stage forge ou «aimache». « Ca veut dire quoi aimache ? » lui demandais-je. « MH comme Monuments Historiques ». « Ahh, d’accord ». Même le premier soir, je me suis endormie la tête plus pleine qu’avant ! Ce stage fut un coup de foudre. Avec les locaux (oui oui oui), avec la ville haute et ses matins brumeux, avec la forge et ses ting-ting-ting qui éclatent les tympans. C’est là que le vin rouge a eu, tout d’un coup, bien meilleur goût. C’est là que j’ai aimé tous les plats servis à table. C’est là que j’ai assumé mon visage sans maquillage. C’est surtout là que j’ai rencontré des gens merveilleux. Moi qui cherchait ma voie, qui cherchait ma place tout en voulant garder mes valeurs, je me suis retrouvée dans un endroit hors du temps, avec des gens décalés ayant quand même les pieds sur terre, conscients des choses qui les entourent, et surtout, réunis autour d’un but commun : passer du bon temps tous ensemble et faire quelque chose de chouette du patrimoine coucyssien. Une révélation ! Pour de vrai. Des gens dont les maîtres mots pourraient être simplicité, respect, citoyenneté, tolérance, ouverture d’esprit. Chacun est différent. Chacun apporte ce qu’il a et ce qu’il est, simplement, par plaisir. Il fallait que je trouve un moyen de revoir ces gens. Je ne pouvais pas ne jamais revenir au 7, rue du Pot d’Etain. Et c’est le dernier samedi, pendant la fête traditionnelle de fin de chantier, que Grégoire, venu animer la soirée avec son i-pod, a lancé la petite phrase qui a ensuite fait son petit bonhomme de chemin. Il choisissait ses prochaines chansons, debout devant le buffet de la salle, une cigarette à la main (c’était tout-à-fait exceptionnel évidemment). Le buffet était ouvert, les cendres pouvaient discrètement mais sûrement, entrer dedans. Voyant cela, j’ai été le refermer en expliquant à Grégoire, qui semblait perplexe, qu’il eut été dommage que ses cendres salissent la vaisselle fraîchement nettoyée à la sueur du front des petits bénévoles et du lave-vaisselle ! C’est suite à cela qu’il m’a lancé : « tu voudrais pas devenir animatrice toi ? » La semaine suivante, je lui téléphonais pour proposer mes services et aujourd’hui, je suis toujours et plus que jamais là. J’ai d’abord donné un coup de main pour la préparation de l’assemblée générale Rempart puis j’ai encadré la première quinzaine de juillet. Je suis restée ensuite pour le stage de sculpture. Les choses ont fait que je vis maintenant à 14 km de Coucy alors j’ai proposé mes services, dans le cadre d’un volontariat associatif. Aujourd’hui mon rôle est de développer des projets que les bénévoles n’ont pas pu, malgré leur dévouement absolu à l’AMVCC, développer, faute de temps. Parce qu’il en faut du temps pour porter une association de cette envergure. Mes objectifs pour ce volontariat, qui dure un an, sont de trouver des sous supplémentaires, pour assurer les stages prévus et peut-être, à terme, créer des nouveaux stages dans des conditions optimales. Je vais tenter d’organiser des week-end chantiers, pour accueillir les petits bénévoles dans des conditions encore meilleures. Je pense lancer des activités pédagogiques au printemps 2008, afin de sensibiliser les enfants au patrimoine et leur faire connaître les métiers qui y sont liés. Pour promouvoir tout ça, j’ai un travail de communication à faire, spécialement à échelle locale. A côté de ça, je vais essayer de regrouper les photos de tous les stages sur une base de données et de continuer un peu le rangement des archives. Si j’arrive à faire tout ça, ce ne sera déjà pas si mal, je crois. Rendez-vous le 15 octobre 2008 pour le bilan !Une belle histoire, non ? Et ce n’est pas fini...
Adeline
L'ENIGME DES ECHOS
La bonne réponse a été trouvée en premier par Julie Vol, merci également à Feu d'Enfer pour sa participation effrénée.
Voici la solution de l'énigme:
Mon 1er est tout le temps au bout du fil.
LA : la note que l'on entend lorsqu'on décroche son téléphone est un la.
Mon 2nd peut être de travers ou autonome
POR: travers de porc ou port autonome
Mon 3ème mesure 32400cm et habite Paris, quelles sont ses initiales?
TE: la Tour Eiffel
Mon 4ème est le nombre d'années de mariage des noces de cuir
DE: deux années de mariage
Mon 5ème a besoin d'un bombyx pour être fabriquée
SOIE: le bombyx est un ver à soie
Mon 6ème crée un déplacement de molécules dans l'air
SON: les vibrations du son provoquent un mouvement de molécules
Mon tout est un endroit où l'on ne fait que passer.....
LA PORTE DE SOISSONS